L’histoire d’un chef qui s’est extrait de sa condition sociale pour devenir un entrepreneur étoilé
Thierry Marx pratique les arts martiaux tous les matins, ou presque, il est le chef du mandarin oriental (2 étoiles) et du bistrot Camélia, il a aussi un restaurant au premier étage de la Tour Eiffel, des boulangeries, entre autres. En plus de son activité de chef, il donne des cours de cuisine dans des prisons, a ouvert (et multiplié) des écoles de réinsertion professionnelle à travers les fourneaux, écrit des livres de cuisine et de développement personnel… Un homme engagé, hyperactif et très inspirant.
Nous l’avons rencontré, autour des micros de Business of Bouffe, il a répondu à nos questions et à celles des auditeurs pendant plus de 2 heures. Les quartiers du 20 -ème arrondissement de Paris ont vu grandir l’enfant turbulant, pas très bon à l’école et souvent bagarreur. Aujourd’hui, il est l’un des chefs les plus connu et respecté de sa génération.
« J’ai un cerveau de poète », cette poésie, ce don artistique, c’est ce qui lui a valu son succès auprès de la critique, sa première étoile il la décroche très vite. Mais ce n’est pas suffisant, il lui faudra apprendre la gestion, économique et humaine. Il se forme à Berkley,
“La transmission n’est pas de mettre quelqu’un en conformité, c’est de permettre à quelqu’un d’avoir la même passion que vous mais de la regarder avec ses yeux à lui”
En véritable homme d’affaire, Thierry Marx multiplie les partenariats. Son image fait vendre, et il la prête régulièrement à quelques marques, ce qui lui a été parfois reproché. Comment un chef doit -il gérer son image ? Doit-on tout accepter ? Il nous explique, sans filtres, ses choix de partenariats, la manière dont il s’engage avec une marque et pourquoi il a quelques fois décidé d’y mettre fin.
“Savoir-faire faire c’est un autre métier, il faut l’apprendre, il faut manager les collaborateurs en les intéressant à ton business”
” Je veux être acteur des choses que je fais, quand je porte des marques c’est que je crois en ce qu’elles font”